La Fédération Wallonie-Bruxelles s’apprête à vivre un nouveau changement majeur du système éducatif via la réforme de la formation initiale des enseignants. À cet égard, les processus de co-construction des savoir vont prendre une place particulière dans le processus de formation. Notre recherche a donc tenté de décrire et d’analyser la manière dont les étudiants peuvent saisir l’enjeu de la formation enseignante et l’identité enseignante à travers un processus de formation misant principalement sur la validation des acquis co-construit avec les pairs en formation. En nous appuyant principalement sur la méthodologie d’analyse nommée Grounded Theory (Kaufmann, 2008), nous nous sommes bornés à dégager, isoler et reconstruire du sens en analysant les convergences des discours qu’ont les futurs enseignants ayant vécu un processus de formation basé sur l’apport des échanges avec leurs pairs. Notre propos s’articulera donc sur une analyse des évènements ayant eu cours au second quadrimestre 20-21 dans une vision globale du phénomène de formation, ainsi que sur une tentative de modélisation des raisons qui amènent les enseignants à saisir ou non les enjeux de la formation initiale des enseignants sur un courant socioconstructiviste. In fine, nous pourrons nous positionner sur l’utilité constatée ou non, des apports de l’investissement du capital humain dans la formation initiale des enseignants.